À l'ère de la pensée positive, la souffrance a-t-elle encore son mot à dire ? Cet ouvrage s'adresse à celles et ceux qui s'intéressent au XIXe siècle, à Edgar Allan Poe, Fédor Dostoïevski ou Charles Baudelaire, ainsi qu'à celles et ceux qui voudraient comprendre la façon dont leurs textes se répondent à travers l'écriture des émotions et leur influence, au sein et hors du texte. Issue d'une thèse de littérature comparée, l'étude est fondée sur une approche systémique des représentations de la souffrance qui entend souligner leur complexité et la pluralité des modes de réflexion auxquels elles invitent. Elle propose une comparaison entre des auteurs issus de différentes cultures, mais aussi entre des œuvres de différents formats : romans plus ou moins longs, nouvelles, poèmes en vers ou en prose. Penser la souffrance aujourd'hui, c'est penser les représentations qui nous gouvernent et leurs mécanismes d'influence.