Le poète d’origine juive Ilarie Voronca (1903-1946) a réalisé une œuvre d’une grande richesse, appréciée aussi bien en Roumanie où il est né qu’en France où il s’est établi en 1933. Ce livre met en évidence l’importance de ses écrits en langue roumaine, comme principal promoteur de l’avant-garde, et en langue française, par la thématique « humanitariste », mais aussi « imaginaire », « surréaliste », de ses volumes de prose poétique.
La riche correspondance, dans son immense majorité inédite, réunie par le professeur Carol Iancu, apporte une réponse ultime à l’énigmatique question « Pourquoi Voronca s’est-il suicidé ? ». Cette correspondance dévoile le rôle de Jean et Élise Mazenq, le couple d’instituteurs qui l’ont hébergé et protégé à Moyrazès, un village de l’Aveyron, en 1943-1944.
Poète de la modernité et de l’amour absolu, marqué par les tragédies du XXe siècle, Ilarie Voronca a délivré un message plein d’espoir : « Rien n’obscurcira la beauté de ce monde. »