Il ne faut pas oublier ces deux traits moins volontiers reconnus au christianisme : la liberté et la raison qui sont pourtant au cœur de l'œuvre de Saint Thomas d'Aquin, mais aussi de Hegel, « le Thomas d'Aquin du monde protestant », et de René Girard, « le Thomas d'Aquin du monde moderne ». Mais alors pourquoi l'esprit du christianisme n'a-t-il pas régénéré le monde ? C'est que l'histoire de l'Occident n'est pas celle de « l'oubli de l'Être » comme le pensait Heidegger, mais plutôt celle de l'oubli du Christ.