Le « scandale » Joseph de Maistre est celui d'un auteur associé à l'extrême droite catholique, qui, au début du XIXe siècle, exige de restaurer la souveraineté de Dieu, du Pape et du Roi, fustige la Réforme, les Lumières, la Révolution, justifie les guerres, le bourreau, l'Inquisition... Mais comment se fait-il que ce même auteur soit également le premier à dénoncer l'esclavage, la persécution de l'étranger, à prendre le parti des femmes ? Le réexamen du « procès » Joseph de Maistre, à la lumière du « scandale » René Girard, donne une leçon très simple : qu'on y regarde à deux fois, avant de lui tirer dessus !